Annick Perrot-Bishop est décédée le 20 juillet 2022 à Victoria (Colombie-Britannique), Canada. Fille de Louis Marie Perrot et de Henriette Perrot (née Saint-Jean), Annick est surtout pleurée par son mari, Neil Breton Bishop, qui l’aime profondément depuis 48 ans. Elle est pleurée aussi par ses frères Jacques et Bernard et leurs familles ainsi que par ses beaux-frères Gregory, Bruce, Brett et Garth et leurs familles, sans oublier les cousines et cousins d’Annick et une multitude d’amis en France, au Canada, en Suisse et ailleurs.
Annick a enrichi notre monde par son sourire et sa bonté constants et grâce aussi à une abondante oeuvre littéraire d’une grande beauté, saluée par la critique universitaire et littéraire. Cette oeuvre, par ses mérites, a gagné des prix littéraires et a été finaliste pour d’autres ; sa haute qualité lui a permis de gagner une bourse prestigieuse du Conseil des Arts du Canada. Plus tard, Annick a siégé dans l’un des jurys des demandes de bourse du Conseil. Un de ses poèmes – « Terre-Neuve » -- a été mis en musique par la renommée compositrice canadienne Marie-Claire Saindon et chanté au Canada, au Royaume-Uni (concertes diffusés par la BBC) et en Europe continentale par l’Orchestre des Jeunes du Canada. « Terre-Neuve » d’Annick Perrot-Bishop et de Marie-Claire Saindon a aussi été choisi et chanté par la célèbre chorale « Electra Women’s Choir » de Vancouver.
Annick a laissé de nombreux inédits dont quelques deux cents poèmes et des dizaines de textes de réflexion sur des sujets sociaux, politiques et spirituels. Elle a également laissé un journal intime. Presque tous les jours elle se consacrait à l’écriture.
Annick a participé activement à « East Coast Women and Words » et fut membre fondateur d’ « Écrivains Francophones de St. John’s ». Elle a participé à des lectures publiques de poésie, tenues à St. John’s (Terre-Neuve), la ville qu’elle a habité le plus longtemps (31 ans).
Innombrables sont les motifs de gratitude, chez Neil, envers son épouse chérie Annick. Elle était d’un beau soutien quand des malheurs frappaient la famille Bishop : leurs ennuis de santé ont plusieurs fois amené Annick à faire sa valise et à monter dans un avion, puis dans un autre, interrompant sa vie normale pendant des semaines afin de soutenir sa belle-famille – parfois malgré ses propres ennuis de santé. Annick a admirablement soutenu Neil dans sa carrière de professeur d’université en études françaises et québécoises.
Annick a géré admirablement – et a fourni un travail immense – lors des nombreux déménagements du couple, dont presque tous occasionnés par la profession de son mari. Certains déménagements entre la France et le Canada ont comporté les nombreuses complications qu’entraînent les déménagements internationaux : Aix-en-Provence à Toronto, en 1977, retour à Marseille 10 mois plus tard. En 1982, le couple a vraiment commencé sa vie canadienne en déménageant de Marseille (côte méditerranéenne française) jusqu’à Victoria, dans une île du Pacifique canadien ! S’ensuivirent d’autres déménagements importants, tous admirablement gérés par Annick.
Généreuse, Annick tenait à soutenir diverses oeuvres caritatives : lutte contre les mines antipersonnel (dont l’une avait tué son père, quand elle n’avait que cinq ans), lutte contre la maladie et la faim : Médecins sans frontières, Oxfam, Croix Rouge et d’autres.
Parmi ses sources de joie et de fierté : l’acquisition de la citoyenneté canadienne et la possession de la double nationalité. Annick adorait aussi bien la France que le Canada et suivait avec passion l’évolution sociale et la vie politique dans les deux pays.
Pour mieux découvrir la très belle oeuvre littéraire d’Annick Perrot-Bishop, voici son beau site internet (versions française et anglaise) : Site d'Annick PERROT-BISHOP
Annick Perrot-Bishop passed away July 20, 2022, in Victoria, British-Columbia, Canada. The daughter of Louis Marie Perrot and Henriette Perrot (nee Saint-Jean), Annick is most keenly mourned by her husband, Neil Breton Bishop, who has deeply loved her for 48 years. She is also mourned by her brothers Jacques and Bernard and their families, as well as her brothers-in-law Gregory, Bruce, Brett and Garth and their families. She is keenly missed by her cousins in France plus a host of friends in France, Canada, Switzerland and elsewhere.
Annick enriched our world with her unfailing smile and kindness, and with a multitude of beautiful literary works, warmly praised by literary and university critics. The high quality of her works enabled Annick to win literary prizes and to be a finalist for others. The merits of her literary publications brought Annick a prestigious grant from the Canada Council for the Arts, on one of whose grant application assessment juries she later served. One of her poems – “Terre-Neuve” [“Newfoundland”] -- led to a musical adaptation by noted Canadian composer Marie-Claire Saindon, and was performed in Canada, Britain (concerts broadcast by the BBC) and continental Europe. « Terre-Neuve » was also performed by Vancouver’s renowned “Electra Women’s Choir”.
Annick left numerous unpublished manuscripts, including some two hundred poems and numerous reflections on social, political and spiritual topics. She also left a personal diary. Almost every day, Annick devoted herself to writing.
Annick participated actively in “East Coast Women and Words” and was a founding member of “Écrivains Francophones de St. John’s”; she also participated in public poetry readings in St. John’s (Newfoundland), the city in which she lived the longest (31 years).
Neil has innumerable reasons to feel grateful to his beloved wife, Annick. She was highly supportive when calamity struck the Bishop family: several times, their health problems led Annick to pack her suitcase and get on a plane and then another, interrupting her normal life for weeks in order to bring her support to her in-laws--sometimes despite her own health problems. Annick supported Neil admirably in his career as university professor of French and Québécois Studies.
Annick admirably managed the numerous major household moves entailed by her husband’s profession and the huge work they required. Some of these moves were between France and Canada with the many complications international moves involve: Aix-en-Provence to Toronto in 1977, then back to Marseille 10 months later; in 1982, the couple truly began the Canadian period of their life by moving from Marseille, on the Mediterranean coast of France, to Victoria, on an island off Canada’s Pacific coast! Other major moves followed, all remarkably managed by Annick.
Annick generously supported various charitable causes combating antipersonnel mines (one of which had killed her father when she was only five), or combating disease and hunger: Doctors without Borders, Oxfam, The Red Cross, and others.
Among Annick’s sources of pride and joy was acquiring Canadian citizenship, thereby becoming a dual national. She loved both France and Canada dearly, and passionately kept up with the social evolution and political life of both countries.
To better discover Annick Perrot-Bishop’s beautiful literary works, please visit her attractive website (which offers both English and French versions): Site d'Annick PERROT-BISHOP
Visits: 0
This site is protected by reCAPTCHA and the
Google Privacy Policy and Terms of Service apply.
Service map data © OpenStreetMap contributors